Quelles traces pour la musique dans l'histoire ?
Au Bourg des Moutiers chaque mariée de l'année devait "une chanson nouvelle' et cependant "bien honnête" à Madame la Prieure. En 1828, c'est le
garde-champêtre Louis Duval, ancien lieutenant des douanes qui anime de son violon les noces de village, il donne à l'occasion à domicile quelques leçons particulières d'écriture et
d'arithmétique !
A Pornic, dans les années 1880, sur le chemin de la falaise, face à la mer, Victor Schoelcher chante Gluck d'une voix forte et sonore. Le soir au chalet Herbette, il se met au piano pour jouer
quelque transposition du titulaire de l'orgue de la Trinité (1) ou évoquer avec son ami Louis Herbette, tout aussi libre penseur et habile pianiste que lui, les voix célestes du
Messie ou ses regrets de n'avoir pu, malgré l'appui de Gounod, sauver le budget des maîtrises de cathédrales. En 1881, il publie Modernité de la musique.
Classique, populaire, moderne, en ce jour de fête de la musique elle arrive sur ce blog !
(1) Félix-Alexandre Guilmant, 1837-1911, organiste de l'église de la Trinité à Paris, brillant concertiste, il met Haendel à son répertoire, compositeur il dédie sa
2e symphonie pour orgue et orchestre à Louis Herbette (1906).